Jaimelire

tu as la beautè timide, qui plait la où je viens, viens,amene l'orient pieux avec toi, là oú je viens , tu inspireras le plus belles èlègies aux griots djermas viendras-tu? sur une pirogue d'or nous tanguerons, kaolin tu illumineras mes nuits.

dans les confins de mon ame, j'ai murmurè ton nom miel. a.adama

ces soirs tiedes d'automne me ramenent au bord de ce fleuve si cher, qui accueilli silencieux et fidéle,l'èclat d'or unique, rien que pour tes yeux purs. Abou Adama

droite comme un èpi mùr, dorè par un soleil d'automne ta grace surplombe et sublime d'idèal, de ma harpe d'or,une èlègie j'ai scandè pour toi de la race des kanouris. Abou Adama

droite comme un èpi mùr, dorè par un soleil d'automne ta grace surplombe et sublime d'idèal, de ma harpe d'or,une èlègie j'ai scandè pour toi de la race des kanouris. Abou Adama

Sur une dune d'ordures, un gamin de six ans s'activait à piocher les tas d'immondices à la recherche d'objets métalliques qu'il pourrait refourguer. Sur ses épaules frêles, tant de responsabilités. Une famille. Le soleil, impitoyable, le dardait de ses rayons, La faim le tenaillait. Soudain ,un bruit sourd attira son attention. Un bolide ''dernier cri''souleva un épais nuage de poussière à asphyxier un asthmatique, de la radio puissante de bord fusait une parole forte et familière qui semble avoir retenu l'attention du gavroche :''le développement dépend de la bonne gouvernance. C'est l'ingrédient qui fait défaut dans beaucoup trop de pays depuis bien trop longtemps. C'est le changement qui peut déverrouiller les potentialités de l'Afrique. Enfin, c'est une responsabilité dont seuls les Africains peuvent s'acquitter''. Bien qu'il ne comprend mot de ces paroles, elles lui rappellent son grand père Barack . Ce dernier était toujours sous l'arbre à palabre à discuter et surtout à essayer d'imposer un changement quelconque. sacré grand pere! le soleil et la faim l'arracherent de ses reveries.

 

N'eut été la miséricorde du Très Haut, elle se serait effondrée, lasse, lourde. Pourtant à chaque fois elle se dit que c'est le dernier. Aux regards interrogateurs de ses copines, un sourire forcé anime le coin de ses lèvres blanchies par le kaolin. Elles comprennent, c?€™est leur lot, elles seront obligées de faire les cinq km sans leur amie à toutes, haoua, pour chercher cette denrée si vitale et précieuse. De ses petits yeux espiègles, Mariam, du haut de ses six ans observe sa mère. Maligne, elle compris vite le regard de sa mère, et parti en trombe chercher kadi l'experte qui ne tarda pas à faire son apparition dans la grande cour,  d'habitude grouillante. un silence de mort y régnait, même les cabris espiègles se sont assagis,l'air était lourd L'heure grave.

                                                  Le cri

De ses mains expertes et osseuses elle extirpa une petite boule fragile à laquelle elle assena un coup. Aussitôt un cri strident retentit et fendit l'atmosphère morne, silencieuse et suspendue. Ahmed Maiguida qui observait la scène par une meurtrière de fortune qu'il a fabriqué en écartant l?€™herbe sèche de la case tomba à la renverse, surpris et dépassé par le dénouement plutôt heureux. Ses cris aggravèrent la pagaille occasionnée par sa chute et les youyous de l'experte.

c'est un garçon.

 

                                                                                             ABOU ADAMA

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                                                                      MéLé BOULAMA Ibrahim